Hélène Piris, chanson punk

Bonjour les zamis !

Hélène Piris ? Bon, comme je vous connais, vous ne la connaissez pas. Et moi non plus jusqu’à il y a trois semaines au Gala de soutien au bonheur (sic) organisé par Dominique Babilotte. auquel j’ai participé à Plaintel.

 J’ai vu sur la scène un petit bout de femme se tortiller debout avec un violoncelle joué en pizzicati, et honnêtement, je n’ai d’abord pas compris grand chose à ses textes : gast ! mais si ça va vite : faut dire que mes neurones sont plus lents chaque année. Mais elle dégage tellement d’énergie, d’humour et de fantaisie qu’elle arrache le morceau sans difficulté.

 Puis j’écoute l’album, je lis les textes, because… ça va trop vite ! je découvre une véritable guerrière : inégalités, réchauffement climatique, inaction collective etc, ça tire dans tous les sens. Et en tout cas sur un ton hurluberluesque (je suis très fier de ce néologisme !) qui ne sacrifie ni la musique, ni l’image, ni le texte, et le rapport texte - musique est carrément virtuose. Engagée? bien sûr, mais le mot est dérisoire et ne peut décrire son univers.

Un vrai coup de coeur, donc. Tout le contraire de que je vous recommandais il y a quelques semaines Mathieu des Longchamp, comme quoi, mon éventail est large !  

 Témoin cette vidéo déjantée, qui a déjà 4 ans, mais l’esprit est là : hors norme, et allez ! je dis même: punk !

 Allez viens on s’ bouge le cul,

c’est bon pour les fessiers,

la planète et l’humanité