Ce matin, j'étais impatient. Vous allez comprendre pourquoi... Mais pour ne pas brûler trop vite mes cartouches, j'ai quand même pris le temps de faire de la sauce tomate, après avoir cueilli hier les toutes dernières dans la petite serre où j'ai fait cette année une récolte assez inhabituelle dans sa quantité. Ma copine d'amour va me dire « ah ! Pour une fois que tu cuisines, tu le dis à la terre entière ». Et elle aura raison.
J'ai épargné au maximum mon index gauche (un doigt indispensable pour le guitariste) que j'ai abîmé avec un bout de plastique, ce qui m'a obligé à reporter les concerts prévus samedi et dimanche prochains. Consolation : je n'ai jamais eu autant de réactions sur Facebook (où j'ai dû annoncer l'annulation), à croire que toute la Bretagne, et même l'Europe me couvrait d'encouragements à la patience. C'est bizarre , non ?
Je comptais vous parler de Pierre Lachuer, notre ancien voisin dans les Monts d'Arrée, qui était un paysan au sens le plus noble du métier. Vous parler aussi de Audur Ava Olafsdottir, et de son dernier bouquin Eden, toujours aussi délicieux.
Mais ce sera pour un peu plus tard, car je suis pris de vitesse par mes propres projets : ce matin paraît le 1er volume des Triolets, trois chansons absentes sur les disques, mais restées dans les disques durs. Vous ne trouverez pas de support physique, ni CD, ni Vinyl, pour ces mini albums : à quoi bon encombrer les bacs d'objets que plus personne n'achète ? D'autres inédits suivront dans les semaines ou mois à venir.
Trois chansons à découvrir sur toutes les plates formes, Spotify, Deezer, Amazon, Apple music, Youtube etc.
Et dans quelques jours, on parlera tous d'autre chose. La guerre, les guerres sans doute, comme depuis des mois. Et je vous parle de mes petites affaires, quand le sang coule partout à torrents.
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